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Le réseau routier français regroupe plus d'un million de kilomètres de voies diverses.

Présentation du réseau routier[]

Le réseau routier est géré, selon le type de voie, par l'État et les collectivités territoriales ainsi que par des sociétés concessionnaires :

Voies concernées Gestionnaire Kilométrage
Autoroutes / 11.303 km
Autoroutes concédées Sociétés concessionnaires d'autoroutes 8.581 km
Autoroutes non concédées Ministère de l'Écologie (Direction Interdépartementale des Routes) 2.732 km
Routes nationales Ministère de l'Écologie (Direction Interdépartementale des Routes) 9.768 km
Routes départementales Conseils Départementaux 377.986 km
Voies communales Communes 642.256 km

Au 1er janvier 2011, source : Ministère de l’Écologie.

En application de la loi du 13 août 2004, l'État a définitivement transféré 18 000 km de routes nationales aux départements le 1er janvier 2007.

Carte du réseau routier national[]

La carte ci-dessous représente le réseau routier national actuel (autoroutes et routes nationales) de France Métropolitaine :

Chargement de la carte...
Légende de la carte ou du tableau
En bleu Autoroutes en service concédées ou non.
En rouge foncé Routes nationales en service mises à disposition de certaines régions.
En rouge Routes nationales en service.
En rouge clair Routes nationales en service concédées.
En orange Pistes nationales en service.
En violet Routes nationales ayant une signalisation autoroutière.
Pour plus d'informations sur les sources cartographiques, consulter cet article.
La carte ne s'affiche pas ? Merci d'éditer l'article et de le sauvegarder sans aucune modification.

Histoire du réseau routier[]

La mise en place et l'évolution du réseau routier reposent sur deux éléments essentiels :

  • Les routes les plus importantes, construites et gérées par le pouvoir central, ont d'abord une vocation militaire jusqu'au Premier Empire.
  • L'évolution du réseau des routes nationales reflète celle du modèle administratif français, du centralisme absolu vers une certaine décentralisation.

Chemins de migration[]

  • Les premiers chemins qui ont existé...

Voies romaines[]

  • Routes, cadastres, cartes...

Chemins médiévaux[]

  • Abandon des voies romaines
  • Nouveaux axes : Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle
  • Capitulaires de 793, 800 et 813 (impulsé sous Charlemagne) :
    • réparation des ponts et des chemins selon les usages antiques.
    • identification des voies militaires romaines à l'abandon.
    • ouverture de nouvelles voies publiques de communication.
  • Abandon des chemins et voies publiques de communication vers le Xe siècle.
  • Chemins royaux, vicomtiers (ou publics) et particuliers.
  • Voirie de Paris.
  • Relais de Poste de 1464 (Louis XI) à 1873, crée par l'édit de Luxies : Routes de Poste

Renaissance des routes[]

  • Renouveau des XVII et XVIIIe Siècles (création de l'Administration des Ponts et Chaussées).
  • L'Almanach royal de 1707 fait figurer pour la première fois un état des grandes routes françaises. Elles étaient au nombre de 69.
  • Arrêt du 3 mai 1720 qui établit une stricte hiérarchie des catégories de routes en cinq catégories :
    • les Grandes routes, qui partent de Paris aux villes et ports de mer ou frontières du royaume, d'une largeur de 60 pieds[1].
    • les Routes, qui partent de Paris aux villes capitales de province, d'une largeur de 60 pieds[1].
    • les Grands chemins, qui partent de Paris ou capitales de province et vont aux autres villes (non capitales), avec présence d'une poste ou d'une messagerie, d'une largeur de 48 pieds[1].
    • les Chemins royaux, relient les villes non capitales entre-elles, avec présence d'une poste ou d'une messagerie, d'une largeur de 36 pieds[1].
    • les Chemins de traverse, relient les villes non capitales entre-elles, où aucune voiture publique n'y circule, d'une largeur de 30 pieds[1].
  • Un décret du 6 février 1776 concernant les routes construites à l'avenir divise les grands chemins en quatre classes :
    • Les routes de premier ordre (ou grandes routes), qui traversent la totalité du royaume ou qui conduisaient de la capitale dans les principales villes, avec une largeur de 42 pieds[1].
    • Les routes de deuxième ordre, faisant communiquer entre-elles les provinces et les principales villes du royaume, ou conduisant de Paris à des villes moins importantes, avec une largeur de 36 pieds[1].
    • Les routes de troisième ordre, qui reliaient les villes d'une même province ou celles de deux ou plusieurs provinces voisines, d'une largeur de 30 pieds[1].
    • Les chemins particuliers reliant les petites villes et bourgs entre eux, d'une largeur de 24 pieds[1].

Chemins publics et Grandes Routes[]

  • De 1789 à l'Empire français :
    • Les grandes routes et chemins royaux deviennent les grandes routes nationales.
    • Les chemins publics correspondent en grande partie aux futures routes départementales.
    • La voirie vicinale.
  • Projet de 1803 : instruction du 19 ventôse an XI (11 mars 1803) émettant le principe d'une nouvelle classification des routes dites « consulaires ».

Routes Impériales[]

  • Routes impériales (Napoléon Ier) à l'époque où la France couvrait la moitié de l'Europe

Routes Royales[]

  • Routes royales (Louis XVIII) dans une France aux dimensions réduites

Routes Nationales[]

Routes Territoriales[]

  • Réseau routier national des Territoires d'Outre-Mer

Autoroutes et Voies Express[]

  • Réseau routier moderne

Routes européennes[]

  • Réseau routier international

Notes et références[]

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Un pied du Roi est équivaut à 32,484 centimètres.

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens internes[]

Liens SARA[]

Liens externes[]


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