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Réseau autoroutier suisse

Le réseau routier national suisse après l'ouverture de l'A16.
© OFROU.

Présentation

  • En 1960, le Conseil fédéral définit une route nationale comme étant les voies de communication les plus importantes présentant un intérêt pour la Suisse en général. Les routes nationales sont de première, de deuxième ou de troisième classe. La loi fédérale énonce ainsi les types de classe :
Routes de 1re classe :
« Les routes nationales de première classe sont exclusivement ouvertes aux véhicules à moteur et ne sont accessibles qu’à certains points. Elles sont pourvues, dans les deux directions, de bandes de roulement séparées et n’ont pas de croisements au même niveau. »
Autrement dit, ces routes correspondant à des autoroutes à 4 voies et plus présentent les caractéristiques suivantes :
- elles sont ouvertes exclusivement aux véhicules à moteur
- avec séparation des sens de circulation
- accessibles à certains points seulement
- sans croisement au même niveau
- en règle générale, avec des bandes d'arrêt d'urgence
Routes de 2e classe :
« Les autres routes nationales qui sont exclusivement ouvertes aux véhicules à moteur et ne sont accessibles qu’à certains points appartiennent à la deuxième classe. Elles n’ont en général pas de croisements au même niveau. »
Autrement dit, ces routes correspondant à des semi-autoroutes et autoroutes réduites présentent les caractéristiques suivantes :
- elles sont ouvertes exclusivement aux véhicules à moteur
- accessibles à certains points seulement
- en règle générale, sans croisement au même niveau
- bandes d'arrêt d'urgence souhaitées
Routes de 3e classe :
«  Les routes nationales de troisième classe sont également ouvertes à d’autres usagers. Lorsque les circonstances le permettent, les traversées de localités et les croisements au même niveau doivent être évités.
Le Conseil fédéral peut limiter leur accès à des points déterminés »
Autrement dit, ces routes correspondant à la réunion des routes principales et des routes nationales sur un tronçon routier, forment ainsi les routes à trafic mixte à 2 voies et plus. Elles présentent les caractéristiques suivantes :
- elles sont ouvertes à tous les véhicules
- accès aussi peu nombreux que possible
- en règle générale, avec croisement au même niveau
- sans bandes d'arrêt d'urgence continues
- si possible, pas de traversées de localités
Routes express :
Ce sont des routes nationales urbaines qui peuvent être de 1re, de 2e ou de 3e classe. Elles constituent de simples contournements routiers d'une ville où se mêlent le trafic local et le trafic national et international.

Historique

  • La première autoroute suisse a été ouverte en 1955 entre Lucerne-Sud et Ennethorw. Elle porte actuellement le nom d'autoroute A2 (anciennement N2). Le parlement suisse décide en 1960 la construction d'un réseau de routes nationales (autoroutes et semi-autoroutes). Le 10 mai 1962, sous de fortes averses, le tronçon du Grauholz ouvre. Il porte actuellement le nom d'A1 (anct N1).
  • La première grande autoroute entre Lausanne et Genève ouvre en 1963. Le 27 mars 1964, sous la neige battante, le passage ouvert à travers le Grand-Saint-Bernard est inauguré. En 1965, une maquette de la future autoroute A9 (anct N9) est présentée au public. L'autoroute ouvre en novembre 1970. Cette même année, l'armée suisse, en accord avec la confédération, crée le concept de piste-autoroute pour se défendre en cas de guerre. Le monde est alors en pleine guerre froide.
  • L'A1 est le berceau de ce projet. Des exercices de décollages et d'atterrissages ont été réalisés jusqu'en 1995, date à laquelle le concept est abandonné. Au début de l'année 1968, la Confédération finance une vidéo montrant le code de la route sur l'autoroute. En 1969, beaucoup de riverains se mobilisent contre l'arrivée de la N2 dans le Haut-Tessin. Le village de Faido est le premier à se mobiliser. En 1970, l'Oberland de Berne et l'est de la ville doivent être reliés à la N1. Mais encore une fois, une polémique éclate. La future N6 doit passer par des zones résidentielles.
  • En 1971, des travaux incroyables sont réalisés. Pour permettre à la N2 de desservir la ville, il est décidé de faire passer l'autoroute par le centre. Mais un immeuble est sur le parcours de la grande route. Par souci financier, la Confédération et la ville de Bâle ont décidé de déplacer l'immeuble de 30 mètres. L'opération fut un succès.
  • La même année, le Conseil fédéral a pris un arrêté sur la signalisation des autoroutes et semi-autoroutes qui étend le vert à tout le pays. Car avant cette date, la signalisation nationale suisse était indiquée en bleu (même couleur utilisée que sur le réseau de routes principales), ce qui pouvait rendre étourdis les automobilistes voulant se rendre sur une autoroute ou sur une semi-autoroute !
  • Le 5 septembre 1980, le plus grand tunnel de Suisse, celui du Saint-Gothard est inauguré avec des installations de sécurité en cas de problème.
  • 1985 est l'année d'application de la vignette autoroutière obligeant l'automobiliste à acheter cette dernière pour circuler légalement sur le réseau autoroutier suisse.
  • En 1996, les routes nationales deviennent des autoroutes (N est remplacé par A). En règle générale, les routes nationales sont marquées par un « N » et un chiffre sur les documents administratifs. Le « A » est utilisé sur les cartes routières ainsi que pour l'information routière.
  • L'OFROU est créé en 1998 afin de garantir le bon fonctionnement du réseau des routes nationales et principales.
  • Le 23 mars 2001, l'aire de la Rose de la Broye ouvre sur l'autoroute A1. L'hôtel de l'aire (géré par Mc Donald's) est ouvert le 4 avril. C'est le lendemain qu'est ouvert le dernier tronçon. Son inauguration est une attraction pour de multiples entreprises suisses mais aussi internationales.
  • En 2003, la Suisse commence à numéroter les sorties de ses autoroutes et semi-autoroutes.
  • Depuis le 1er janvier 2008, une réforme sur la péréquation financière et de la répartition des tâches entre les cantons (RPT) et la Confédération a permis à l'OFROU d'être la seule propriétaire du réseau des autoroutes, et d'en détenir l'exclusivité concernant l'exploitation, l'entretien et, à long terme, elle aura la compétence exclusive de décider d'élargir les tronçons où elle voudra bien admettre l'existence de goulets d'étranglement. De ce fait, il n'existe plus d'autoroute cantonale (infrastructures financées et entretenues par les cantons).

Liste des autoroutes

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Liens externes

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